En octobre 2025, la baisse des taux de prêt immobilier est arrivée à son terme. Après plusieurs mois de recul, les taux de crédit se stabilisent autour de 3 % en moyenne, portés par une politique monétaire plus prévisible et un marché en reprise. Découvrez notre prévision taux immobilier 2025, l’impact de cette stabilisation sur votre projet d’achat, et les meilleures stratégies pour emprunter dans un contexte de taux durablement élevés.
Taux immobilier octobre 2025 : la baisse touche à sa fin
🔎 Constat :
Après une année 2024 marquée par une forte décrue, la baisse des taux immobiliers semble bel et bien terminée. En octobre 2025, les barèmes bancaires se stabilisent autour de 3,0 % en moyenne, confirmant une nouvelle phase d’équilibre sur le marché du crédit. Cette stabilisation, soutenue par une politique monétaire plus prévisible de la BCE et un rendement des OAT durablement élevé, marque la fin d’un cycle exceptionnel de baisse.
Taux moyens actuels en octobre 2025
Sur 15 ans
3,09 %
Sur 20 ans
3,17 %
Sur 25 ans
3,29 %
Après une année 2024 marquée par une forte décrue, les taux immobiliers se stabilisent désormais autour de 3,02 % en moyenne, selon les données provisoires de la Banque de France. Ce niveau reste inchangé depuis l’été, confirmant la fin du cycle de baisse amorcé il y a plus d’un an.
En juillet et août, les taux moyens s’élevaient déjà respectivement à 3,01 %, après être passés de 4,17 % en janvier 2024 à 3,01 % en avril 2025. Le mouvement de détente du crédit semble donc avoir atteint son point d’équilibre.
Pourquoi la baisse s’est arrêtée
Plusieurs facteurs expliquent cette fin de cycle baissier. D’une part, si l’inflation reste maîtrisée, le coût de la dette française continue d’exercer une pression sur les taux de crédit. Le rendement des OAT à 10 ans évolue au-dessus de 3,5 % depuis le printemps 2025, un niveau durablement élevé en raison du contexte politique et budgétaire français.
De plus, la Banque centrale européenne (BCE) a choisi de marquer une pause après huit baisses de taux consécutives, maintenant son taux de dépôt à 2 % depuis septembre. Cette décision encourage une stabilisation des conditions de financement, sans entraîner de nouvelle détente sur le marché du crédit.
L’analyse de Réassurez-moi
Le marché entre dans une phase de stabilisation durable, propice à la reprise des projets, mais sans retour aux taux exceptionnellement bas de 2020. Cette accalmie offre néanmoins une visibilité nouvelle aux emprunteurs, qui peuvent planifier leur projet immobilier avec plus de sérénité.
⭐️ Le conseil de Réassurez-moi :
Si vous avez une offre intéressante, n’attendez pas trop longtemps pour vous positionner, car les taux peuvent varier rapidement selon la conjoncture et les stratégies des banques. La comparaison active des offres reste votre meilleur atout pour profiter des meilleurs barèmes du moment.
Suivez l’actualité des taux immobiliers
- 10 octobre 2025
Après une nette décrue amorcée en 2024, la tendance à la baisse des taux de crédit immobilier semble aujourd’hui véritablement terminée.
💬 “Après être passé de 4,17 % en janvier 2024 à 3,01% en avril 2025, la baisse des taux semble donc définitivement terminée.”
🔍 L’analyse complète du journaliste Alexandre Loukil :
Crédit immobilier : la baisse des taux est bien terminée
- 19 septembre 2025
Depuis plusieurs années, les ménages souscrivant un crédit immobilier s’endettent sur des durées de plus en plus longues.
💬 “Un emprunteur doit désormais consacrer en moyenne 4,1 années de revenus à son crédit.”
🔍 L’analyse complète du journaliste Alexandre Loukil :
Crédit immobilier : pourquoi les Français empruntent sur des durées records ?
Analyse du marché du crédit immobilier en 2025
Un marché en convalescence, mais en reprise
Après une année 2024 marquée par un net ralentissement, le marché du crédit immobilier montre enfin des signes de reprise progressive.
Selon les chiffres provisoires de la Banque de France, la production de crédits à l’habitat (hors renégociations) s’est établie à 13,9 milliards d’euros en août 2025, un niveau proche de celui observé en avril.
Malgré un été traditionnellement plus calme, cette stabilisation traduit une activité qui se redresse lentement, portée par la confiance retrouvée des ménages et la stabilisation des taux d’emprunt.
Les primo-accédants, toujours en première ligne
Les primo-accédants demeurent le moteur du marché. En août 2025, ils représentent 52 % des nouveaux crédits accordés, selon la Banque de France.
Les établissements bancaires restent prudents, mais montrent davantage d’ouverture à l’égard des jeunes ménages disposant d’un apport personnel solide et d’une situation professionnelle stable.
Cette stratégie leur permet de soutenir la demande solvable tout en limitant les risques, dans un contexte où la pression sur les marges demeure élevée.
💡 Bon à savoir : les banques privilégient aujourd’hui les dossiers équilibrés. Un bon profil emprunteur peut à nouveau espérer négocier des conditions attractives.
Pouvoir d’achat immobilier : un équilibre retrouvé
La stabilisation des taux autour de 3 % redonne de la visibilité aux emprunteurs. Les mensualités deviennent plus prévisibles, et les ménages solvables retrouvent une capacité d’achat plus stable, même si elle reste inférieure à celle d’avant 2022.
Cette accalmie crée un contexte favorable à la reprise des transactions, notamment pour les acquéreurs déjà avancés dans leur projet. La fin de la baisse des taux, loin d’être une mauvaise nouvelle, offre au contraire un cadre plus lisible pour emprunter ou renégocier son crédit.
Prévision taux immobilier 2025 – début 2026
Tendances à 6 mois : vers une stabilisation durable
Les taux immobiliers semblent avoir atteint un point d’équilibre. Après une baisse continue jusqu’au printemps 2025, la tendance observée depuis l’été confirme un palier autour de 3 % pour les prêts sur 15 à 25 ans.
D’ici le premier semestre 2026, les prévisions tablent sur une stabilité prolongée, avant une possible légère remontée selon l’évolution des taux d’État et de l’inflation.
Tableau prévisionnel des taux immobiliers moyens (pour les profils standards) :
Période | 15 ans | 20 ans | 25 ans | Tendance prévue |
---|---|---|---|---|
novembre 2025 | 3,05 % | 3,10 % | 3,15 % | Stabilité |
décembre 2025 | 3,05 % | 3,10 % | 3,15 % | Stabilité |
mars 2026 | 3 % | 3,05 % | 3,10 % | Stabilité |
juin 2026 | 3,10 % | 3,15 % | 3,20 % | Légère remontée possible |
🔍 Analyse Réassurez-moi : les taux ne devraient pas redescendre sous les 3 % à court terme. Le marché entre dans une phase de normalisation, marquée par une confiance prudente des établissements bancaires.
Quels scénarios possibles pour 2026 ?
Les projections pour le début d’année 2026 reposent sur plusieurs variables économiques clés :
- Si la BCE maintient ses taux directeurs actuels, la stabilité des taux immobiliers pourrait se prolonger sur l’ensemble du premier semestre 2026.
- Si les taux des OAT (obligations d’État françaises) repartent à la hausse, une remontée modérée de 0,10 à 0,20 point pourrait intervenir d’ici l’été.
- L’inflation demeure la variable la plus déterminante : si elle reste sous contrôle autour de 2 %, les conditions de crédit devraient rester favorables aux emprunteurs.
Quels facteurs influencent les taux immobiliers ?
L’évolution des taux de crédit immobilier dépend d’un ensemble de leviers macroéconomiques et politiques. En 2025, la fin de la baisse des taux s’explique avant tout par le retour d’une stabilité financière globale, mais aussi par plusieurs facteurs structurels.
Le coût de la dette française et les OAT
Le rendement des obligations assimilables du Trésor (OAT), indicateur de référence du coût de la dette publique, influence directement les taux d’intérêt proposés par les banques.
En octobre 2025, le taux de l’OAT à 10 ans s’établit autour de 3,55 %, un niveau élevé mais stable.
Lorsque les OAT augmentent, les banques ajustent mécaniquement leurs taux de crédit pour maintenir leurs marges. À l’inverse, une détente du marché obligataire peut permettre une légère baisse des barèmes.
La stabilité actuelle des OAT laisse donc envisager une stagnation durable des taux immobiliers, sans retour vers les niveaux historiquement bas observés avant 2022.
La politique monétaire de la BCE
Après huit baisses consécutives de ses taux directeurs depuis 2024, la Banque centrale européenne (BCE) a marqué une pause à l’automne 2025.
Son taux de dépôt est maintenu à 2 %, traduisant une volonté de consolider la reprise sans raviver les tensions inflationnistes.
Cette politique prudente favorise un environnement monétaire stable, propice à la confiance des établissements bancaires et à la reprise progressive du crédit immobilier.
L’inflation et les prévisions économiques
L’inflation maîtrisée est un facteur déterminant de la stabilité actuelle des taux. En zone euro, elle évolue autour de 2,2 % sur un an, selon les dernières estimations d’Eurostat.
Une inflation contenue permet à la BCE de maintenir ses taux directeurs bas, et donc aux banques de proposer des conditions de financement plus prévisibles.
Toute hausse inattendue des prix à la consommation pourrait en revanche provoquer un resserrement monétaire et entraîner une remontée progressive des taux immobiliers.
Les politiques publiques et dispositifs d’aide (PTZ, fiscalité)
L’État joue également un rôle dans la dynamique du marché immobilier à travers les dispositifs d’aide à l’achat et les mesures fiscales. En 2025, plusieurs leviers ont soutenu la demande malgré un contexte de taux élevés :
- Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) a été élargi en avril 2025, couvrant davantage de zones et jusqu’à 50 % du prix d’achat pour certains profils.
- La fiscalité immobilière évolue : le dispositif Pinel décline au profit du Pinel Plus, tandis que la taxe sur les logements vacants est relevée pour stimuler la mise en location.
- Des incitations à la rénovation énergétique (crédit d’impôt, primes) encouragent les investissements dans le parc ancien.
Nos conseils pour emprunter en période de stabilisation des taux
La fin de la baisse des taux immobiliers ne signifie pas la fin des bonnes opportunités. En période de stabilisation autour de 3 %, les banques se montrent plus sélectives, mais aussi plus ouvertes à la négociation individuelle. Voici nos conseils pour tirer le meilleur parti de ce contexte.
Profitez d’un taux stable pour négocier avec les banques
La stabilité actuelle des taux offre un terrain favorable à la négociation. Les établissements de crédit cherchent à relancer la production de prêts, et disposent donc d’une certaine flexibilité commerciale.
En sollicitant plusieurs banques ou en passant par un courtier, vous pouvez obtenir un écart de 0,10 à 0,25 point sur votre taux nominal, selon votre profil.
Un emprunteur solvable avec un bon apport reste une cible prioritaire pour les établissements prêteurs.
Renégociez si votre taux dépasse 3,3 %
Si vous avez souscrit un crédit entre 2023 et 2024 à un taux supérieur à 3,3 %, la stabilisation actuelle peut être l’occasion de renégocier. Même une différence de 0,2 point peut générer plusieurs milliers d’euros d’économies sur la durée totale du prêt.
💡 Conseil Réassurez-moi :
Comparez le gain potentiel avec les frais de dossier ou d’indemnités de remboursement anticipé avant de vous lancer. Si votre banque refuse, envisagez un rachat de crédit auprès d’un autre établissement.
Soignez votre profil emprunteur pour rester attractif
Les banques privilégient désormais les profils solides : stabilité professionnelle, endettement maîtrisé et apport personnel conséquent. Pour maximiser vos chances :
- Maintenez un taux d’endettement inférieur à 35 % ;
- Évitez tout découvert dans les mois précédant la demande ;
- Augmentez votre épargne de précaution, signe de bonne gestion ;
- Présentez un projet clair et cohérent (achat de résidence principale, investissement locatif, etc.).
Un bon dossier reste le meilleur levier pour obtenir un taux compétitif, même sans baisse du marché.
Comparez les offres et anticipez les changements de taux
Même en phase de stabilité, les différences entre banques peuvent atteindre 0,3 à 0,4 point. D’où l’intérêt de comparer régulièrement les offres. Chaque établissement ajuste ses barèmes en fonction de sa politique interne et de son coût de refinancement.
✅ Utilisez un comparateur de taux immobilier pour suivre les évolutions mensuelles et repérer rapidement les meilleures opportunités. Une veille active vous permettra d’anticiper toute remontée de taux et de bloquer un barème avantageux au bon moment.
Simulez votre capacité d’emprunt selon notre prévision taux immobilier 2025
Grâce à notre outil gratuit, vous pouvez estimer votre capacité d'emprunt jusqu’à 6 mois en fonction de notre prévision taux immobilier 2025. Indiquez vos revenus nets mensuels, vos charges et la durée souhaitée du prêt et vous pourrez déterminer quel est le meilleur moment pour emprunter.
[auctor_tool_embed id= »40″]

FAQ Prévision taux immobilier 2025
Est-ce le bon moment pour acheter ?
Oui, 2025 reste une fenêtre favorable pour acheter, surtout dans un contexte de taux stabilisés. Après plusieurs mois de baisse, les taux se sont fixés autour de 3 %, offrant un équilibre entre pouvoir d’achat et visibilité à long terme. Les prix immobiliers, eux, continuent d’être modérés dans la plupart des régions, ce qui crée un contexte propice aux primo-accédants et aux investisseurs.
Les taux vont-ils remonter en 2026 ?
Une légère remontée reste possible à partir du deuxième trimestre 2026, selon notre prévision taux immobilier 2025. Si les taux des OAT repartent à la hausse ou si l’inflation reprend, les banques pourraient ajuster leurs barèmes de 0,1 à 0,2 point. Mais les signaux restent globalement stables : la BCE a marqué une pause dans sa politique monétaire et les marchés anticipent une normalisation durable. Autrement dit, aucune flambée de taux n’est attendue à court terme.
Pourquoi les taux restent-ils stables ?
Trois raisons principales expliquent la stabilité observée depuis l’été 2025 :
– La politique monétaire de la BCE s’est stabilisée après plusieurs baisses consécutives, limitant les fluctuations.
– Le coût de la dette française (OAT 10 ans) oscille entre 3,5 et 3,6 %, un niveau élevé mais désormais intégré par les banques.
– L’inflation maîtrisée autour de 2 % permet aux établissements de conserver des barèmes constants sans risque majeur.
Comment profiter d’un taux fixe avant une hausse ?
Pour sécuriser un taux avantageux avant une éventuelle remontée en 2026, il est recommandé de faire jouer la concurrence, de demander une offre ferme rapidement, d’opter pour un taux fixe et d’anticiper son projet.